L’auteur Jean-Pierre Courivaud et l’illustrateur Patrick Somey ont fusionné leurs talents dans l’histoire « Butor, le méchant de l’espace » du magazine spécial grandes vacances de Planète J’aime lire. Découvrez ces deux artistes à travers une interview inédite.
L’auteur : Jean-Pierre Courivaud
- Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je m’appelle Jean-Pierre Courivaud, j’ai 60 ans, je suis marié et j’ai trois enfants qui sont grands maintenant. Depuis l’année dernière, je suis grand-père de deux petits-enfants. Par ailleurs, je suis enseignant dans un lycée professionnel au nord de la France. Et depuis près de 23 ans, j’écris des histoires pour la jeunesse.
- 23 ans, ça fait beaucoup. D’où vient ta passion pour l’écriture ?
La passion de l’écriture me vient du plaisir d’inventer et de raconter des histoires. Personnellement j’ai commencé à écrire pour mes enfants et pour les élèves de mon épouse qui est institutrice en CP. Un jour, elle m’a dit : « tu devrais les envoyer à une maison d’édition ! ». J’ai hésité, puis je me suis dit : « Et pourquoi pas ? ».
- « Butor, le méchant de l’espace » est une histoire qui se déroule en 2023. Pourquoi as-tu écrit une histoire qui se déroule dans le futur ?
Mon imagination voyage à travers de nombreuses toiles de fond : le Moyen Âge, la fantasy, le Far-West, la jungle, le folklore viking, l’époque contemporaine etc. Le futur est une toile de fond qui me permet des extravagances, des inventions qui sortent de l’ordinaire, comme partir en vacances, mais à l’autre bout de la galaxie…
- Qu’est-ce qui t’a inspiré le personnage de Butor ?
Butor est un personnage comme on en trouve souvent dans les dessins animés, les films, les bandes dessinées, il est très classique. Ainsi, il prend rapidement sa place dans le récit qui est assez court. Je m’amuse toujours beaucoup en écrivant le rôle du méchant. C’est un rôle très complexe à doser. Il ne doit pas faire trop peur, mais suffisamment pour faire monter la tension.
- Si tu étais à la place de Malick, le héros de l’histoire, comment aurais-tu échappé à Butor ?
« Comment j’aurais échappé à Butor ? » c’est justement la question que je me suis posée pour écrire cette histoire. Et c’est la solution que j’ai trouvée ! J’adorerais poser cette question à mes lecteurs. Ils auraient sûrement de très bonnes idées eux aussi…
L’illustrateur : Patrick Somey
- Peux-tu te présenter en quelques mots ?
Je suis, à l’état civil, Somey Patrick Amegnibo. Je suis dessinateur/illustrateur freelance et Directeur Artistique en Design graphique. Sociale et aimable, j’aime donner de la joie et de l’amour autour de moi.
- À quel âge as-tu commencé à dessiner et à quoi tes premiers dessins ressemblaient ?
J’ai commencé le dessin depuis tout petit, j’avais 7 ans environ. Mes dessins n’étaient pas du tout beaux mais néanmoins on y ressentait de l’avenir…
- Comment as-tu créé le personnage de Butor ?
De base, mon style de dessin n’est pas orienté vers les enfants. Ça a été un peu compliqué d’illustrer l’histoire. Pour y remédier, je me suis inspiré des dessins de Dragon Ball Z que je trouve rempli d’humour comme Butor, un méchant qui ne l’est pas vraiment (Rires). Et pour faire sa peau bleue, je me suis inspiré du film Avatar. D’ailleurs, Butor est mon personnage préféré !
- Quelle scène as-tu eu le plus pris plaisir à illustrer ? Pourquoi ?
La scène où Malick place des feuilles pour cacher le train spatial. À cause du point de vue qui a été choisi mais aussi de l’action posée par Malick. Une belle scène, pleine de mouvement.
- Si tu étais à la place de Malick, comment aurais-tu échappé à Butor ?
Un train spatial est forcément équipé d’appareils de communication ! J’allais en trouver un et contacter les autorités pour signaler notre position. Ou appuyer sur un bouton de secours pour alerter la police galactique.
Retrouvez « Butor, le méchant de l’espace » dans le magazine Planète J’aime lire N°82 de juillet-août, disponible en Côte d’ivoire et dans 9 autres pays d’Afrique de l’Ouest et centrale. Découvrez la liste des points de vente ici.